Mairie de BELFORT DU QUERCY Le bourg 46230 Belfort du Quercy 05 65 31 60 58
Mairie de BELFORT DU QUERCY Le bourg 46230 Belfort du Quercy 05 65 31 60 58
Mairie de Belfort du Quercy - Lot

L'Histoire de Belfort du Quercy

En 1060, Pons de Belfort fut le premier noble à porter ce nom là. Vers la fin du XIIIème siècle notre village s'appela aussi BEAUFORT puis en 1929 il fut décidé, afin de le différencier du Territoire de Belfort en Alsace de le nommer BELFORT DU QUERCY

Le village de Belfort a connu beaucoup de changements depuis sa création, dans un vallon situé beaucoup plus bas, autour de l'ancienne église de la Figouze vers le XIIème siècle. Il y avait là de l'eau en abondance et des terres suffisamment fertiles afin d'y édifier un village. Aujourd'hui encore, existe la  fontaine de la Figouze.

Comme la plupart des villages de la région, Belfort fut pillé par Simon de Monfort, chef de la croisade Albigeoise en 1211 et 1214.

Au cours de la guerre de cent ans en 1358 les anglais s'emparent aussi du village, c'est à cette période que le village fut reconstruit autour d'un château qui a été lui-même détruit et reconstruit dans la partie basse de l'actuel village.

Pendant plusieurs siècles, Belfort est mis à mal par les guerres, à tel point qu'il ne reste quasiment plus personne pour cultiver les terres des Seigneurs et des Ecclésiastiques.

Parallèlement, il y avait aussi un château à Loubéjac où Ratier de Belfort y fut Seigneur en 1380. Ce château fut détruit au cours de la seconde guerre mondiale car les Allemands soupçonnaient en ce lieu un refuge du maquis.

Un autre château a proximité de Saint Jean des Arades a été édifié au xvème siècle : le château de Maraval.

Au fil du temps après plusieurs pillages et la destruction d'une chapelle par les Huguenots en 1579, l'église de la Figouze se trouva rapidement en très mauvais état. C'est finalement en 1861, après beaucoup de discussions que fut prise la décision de la reconstruire place du Mercadiol et, où sept ans plus tard en 1868, elle fut inaugurée.

L'église en 1960

Le village de Belfort en 1960

Des cinq paroisses que comptait la communauté de Belfort, il ne reste que deux églises :

  • Saint Jean des Arades située sur le Pech del Trel avec un point de vue exceptionnel,
  • Saint Geniès en bordure du Lemboulas.

Côté ressources Belfort du Quercy bénéficie d'une bonne situation géographique. Des plateaux arides aux vallées profondes en passant par des coteaux abondants, tous types de cultures peuvent prospérer grâce à un territoire diversifié.

N'oublions pas que François 1er en hommage à sa première épouse Claude fit planter dans le Quercy des pruniers qu'il appela Reine Claude, encore cultivés aujourd'hui. Beaucoup de vignes étaient également présentes jusqu'à l'arrivée du Phylloxéra à la fin du XIX ème siècle. Depuis très longtemps, on y pratiquait la culture de divers légumes et surtout les légumes secs.

L'élevage ovin, bovin et porcin, avec de petites structures étaient présent sur tout le territoire de la commune.

Qu'en est-il de nos jours ?

La commune de Belfort du Quercy a pour vocation l'agriculture, elle est classée deuxième commune du département par le nombre d'agriculteurs. 

On y trouve toujours de la polyculture avec des signes de reconnaissance de qualité : IGP, labels...

L'élevage bovin (viande, lait) est présent sur la moitié de la commune ainsi qu'un élevage caprin pour la production de lait.

Plus au sud nous trouverons les productions fruitières avec des abricotiers, des pruneaux d'Agen séchés et transformés, des pommiers, de la prune de table, des pêchers, des cognassiers, des noyers, sans oublier le melon du Quercy, qui est célébré chaque année au cours de la fête du 15 août.

Des producteurs en agriculture biologique proposent leurs produits au public ainsi que sur les marchés locaux.

La vigne est encore présente mais les surfaces cultivées n'ont cessé de diminuer depuis la fin des années 1970 pour laisser peu à peu la place aux céréales et oléagineux, moins demandeurs en terme de travail manuel.

Aujourd'hui, après un fort exode rural qui semble avoir pris fin vers 1980, la population a légèrement augmenté, et avec près de mille ans d'histoire il existe encore des noms d'anciennes familles qui ont façonné ce village fait d'argile et de calcaire.